Amateur passionné du Fleuve Noir Anticipation, Didier Reboussin a participé au fandom des années 70 comme critique, éditeur et auteur. Admirateur et ami de Julia Verlanger et Nathalie Henneberg, il travaille à la promotion de leurs œuvres. Revenu à l'écriture après un long silence, il a publié une vingtaine de nouvelles chez Galaxies, Géante Rouge, L’œil du Sphinx, l'Armoire aux Épices, Rivière Blanche, Dreampress, Sombres Rets ou Arkuiris. Il collabore comme chroniqueur auprès des revues Galaxies, Le Météore, Quinzinzinzili, Etherval, Rocambole et les sites web Yozone et Le galion des étoiles. Il a publié en compagnie de Cyril Carau le roman « Hécate » de Nathalie Henneberg, laissé inachevé à sa mort (Éditions Sombres Rets). Son premier roman est sorti en 2017 chez Pulp Factory (L'arbre aux lunes) ; sa suite (et fin), Le chemin de Damas, est paru chez le même éditeur.
Bibliographie
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L’envers de l’univers vu de travers, nouvelle, Nadir n°1 octobre 1973.
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Du pays de moi-même, nouvelle, Nadir n°2 juin 1974.
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Tonnerre, nouvelle, Kroo fans n°1, mars 1975.
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Le loup aveugle et la petite fille muette, nouvelle, Piranha n°4, septembre 1977.
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Neige en novembre, Noël en décembre, nouvelle, Phénix n° 25, décembre 1990.
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Évolution, nouvelle, anthologie Pouvoir et Puissance, éditions Sombres Rets, octobre 2009.
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Cité Noé 51, nouvelle, Dimension Jimmy Guieu, Rivière Blanche, janvier 2011.
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TGV 6192, Nouvelle, Piments et muscade n° 12, été 2011.
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Vanité, nouvelle, Géante Rouge N°19, 2011.
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Le dernier songe de Vaux, nouvelle, webzine Univers 10, mars 2011.
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L’arbre aux lunes, nouvelle, webzine Univers 11, octobre 2011.
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Hécate, roman, en collaboration avec N Henneberg et C Carau, Éditions Sombres Rets, mai 2012.
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Norma, nouvelle, anthologie Histoires d’Amour, Éditions Sombres Rets, mars 2012.
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Un coup de grisou, nouvelle, anthologie La bibliothèque d’Atlantis, Éditions ODS, octobre 2013. (Reprise dans Galaxies n° 74 - 2021)
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Le destin d’Hermos, nouvelle, Interco, Rivière Blanche, décembre 2013.
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Wannsee, nouvelle, Géante Rouge n° 21, 2013.
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Euryale, nouvelle, anthologie Étranges Voyages, Éditions Sombres Rets, avril 2014.
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La Madelon, nouvelle, anthologie Nouvelles d’Outre-Mort, Éditions ODS, octobre 2015.
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Les Alyscamps, nouvelle, Moisson d’épouvante n°3, Dreampress, 2016.
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La chose qui pensait, nouvelle, anthologie L’Art de séduire, Éditions Arkuiris, octobre 2016.
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L’Arbre aux lunes, roman, Éditions Pulp Factory, septembre 2017.
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Admira, nouvelle, anthologie Entre rêves et irréalité, Éditions Arkuiris, 2017.
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Rédemption, nouvelle , LIB (collection Rama) 2018.
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Après moi le déluge, nouvelle, Galaxies n° 58, 2019.
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Dans la maison du jaguar, nouvelle, revue Le Météore n° 28, 2020
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Les petits métiers du futur : le dépanneur d'électroménager, nouvelle, Géante Rouge n°28, 2020
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Le chemin de Damas, roman, éditions Pulp Factory, 2021.
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Les petits mériers du futur – le concessionnaire de soucoupes volantes , nouvelle, revue Présences d'Esprits n°109 septembre 2022
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Entropie (recueil de nouvelles) Editions Rivière Blanche Novembre 2023
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A paraître
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Un peintre raté Revue Galaxies
Trois questions où plus aux autrices/auteurs Finistellaire#4.
1. Peux-tu te présenter ?
Je suis un vieux con de 69 ans qui, en tant que retraité, vit en parasite aux crochets de la Société. (Enfin c'est qu'ils nous ressassent aux JT) Mais comme dit notre bon président (pas de lui de la 29ème dimension, l'autre là-bas dans son palais de l'Elysée) : j'assume !
2. Comment es-tu venu à la lecture ?( premières lectures en général, en imaginaire)
Tout gamin par ce que l'on appelait alors « les illustrés », Tom et Jerry, Bugs Bunny, le journal de Mickey (Guy l'éclair c'était génial !) Vaillant (Les pionniers de l’espérance, une formidable BD), Roudoudou et j'en passe. Ensuite, on m'a forcé à ingurgiter de la Comtesse de Ségur. C'était moins drôle. Si j'étais sage j'avais droit au « Club des cinq » ! Et puis un jour, à douze ans, alors que j'étais en pension chez ma tante et mon oncle, ce dernier qui achetait les parutions du Fleuve Noir lorsqu'il prenait le bus et le métro pour aller travailler, a jugé que ce serait bien si je lisais, et pourquoi pas des bouquins d'anticipation ? Il jugeait que j'étais un peu jeune pour aborder les « Spécial Police » ou les « Espionnage ». Il m'a passé « L'étrange planète Orga » de B R Bruss, et je n'ai plus jamais été le même.
Ton enracinement dans ce qu'on a appelé les "mauvais genres» (polar et imaginaire) est-il délibéré et fruit d'une passion?
Du coup j'avais attrapé le virus, et je suis toujours atteint. (Comme dirait le druide Panoramix : je n'ai pas de potion magique contre cela!) Même dans les périodes de relatif abandon dû à des préoccupations familiales et/ou professionnelles, j'ai toujours eu des bouquins de SF à portée de main, question de survie. Alors oui, je pense que j'appartiens à la catégorie des passionnés.
3. Quels sont tes 5 auteurs favoris (ou plus) en imaginaire ?
Pour la France : Nathalie Henneberg, Julia Verlanger, Francis Carsac, Stefan Wul et Serge Brussolo. Pour l'étranger : Robert Heinlein, Clifford Simak, Robert Silverberg, Brian Aldiss, John Wyndham.
4. Lis-tu encore beaucoup malgré tes activités d’écriture ?
Je lis pas mal, mais c'est difficile avec mes problèmes de vision. (Les vieux c'est plus ce que c’était !) Il faut dire que j'ai un peu de stock en réserve, ...
5. Dans l'imaginaire on distingue (le sigle SFFF) science-fiction, fantasy et fantastique, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
La SF, sans équivoque, parce que c'est la porte ouverte à tous les imaginaires. On peut construire son petit univers bien à soi avec ses lois, ses petits malins (malignes), ses décors, son destin et donner ainsi une sorte de vie ou de réalité virtuelle à des rêves et/ou à des cauchemars. J'aime bien aussi le fantastique, car c'est un genre plus intime, à mon avis plus difficile à composer et à cerner que la SF, qui prend davantage aux tripes lorsqu'il est écrit de main de maître. Quant à la fantasy, j'avoue ne pas en être un grand amateur, cela ne m'emballe
pas les histoires d'elfes, de dragons et autres jeteurs de sorts, mais c'est juste une affaire de goût.
6. Quel temps consacres-tu à l'écriture (jour ou semaine ou mois) ?
Assez peu de temps pour de multiples raisons, dont mes problèmes de vue évoqués précédemment et qui me pourrissent la vie. Par ailleurs, pour écrire quelque chose – je parle de nouvelles ou de romans - pas des chroniques qui représentent une activité importante en matière d'écriture – il faut avoir des idées, et celles-ci ne tombent pas du ciel. Une fois qu'on en a une, il faut construire une histoire autour : pas facile.
7. As-tu d'autres passions ?
Le modélisme ferroviaire.
8. Quelles difficultés as-tu rencontré pour te faire éditer ? Que penses-tu des gros éditeurs (pratiques) et de l’autoédition ?
Je pense que, comme tout le monde, j'ai essuyé des tas de refus en me disant : « merde, pourtant mon truc était pas mauvais ! ». Mais en fait, ces échecs sont salutaires : ils t'obligent à reconsidérer ton boulot sous un angle plus critique, à te dire que tu n'est pas si bon que tu aimerais bien le croire et qu'il faudrait peut-être, mon petit gars, que tu reconsidères ta copie pour écrire moins de niaiseries, de te comporter comme un vrai artisan et de prendre le temps de la fignoler au lieu de l'envoyer alors que l'encre est à peine sèche. Je suppose que je suis dans la moyenne des auteurs qui essuient des refus et sont contents quand un téméraire retient un de ses textes. Ma philosophie c'est d'écrire pour me faire plaisir d'abord, ou pour coucher sur le papier une idée qui surgit soudain dans mon unique neurone et que je n'aimerai pas voir s'envoler aussi vite qu'elle est apparue. Après, si mon truc est pris tant mieux, sinon tant pis, je ne me roule pas par terre en serrant mes petits poings de rage. Ah si, une chose essentielle pour moi : le respect du lecteur. Si tu décides que d'autres liront ta prose, tu te dois de leur fournir un travail qui puisse leur apporter du plaisir, ou tendre vers cela. Quant aux grands éditeurs, qu'en dire ? Le marché n'est pas transparent, cela c'est sûr. Par exemple si tu es ministre des finances (je ne pense à personne bien sûr) et que tu écris une daube, tu seras édité comme par magie chez Flammarion (je cite cet éditeur au hasard naturellement). Quant à l'autoédition, je suis trop vieux pour m'emm... avec ça.
9. La Bretagne, son terroir, ses légendes, la culture celtique comment est-ce venu ? Par tes origines ?
Alors là cela ne m'est jamais venu car je ne suis pas Breton et ce folklore ne me cause pas trop. On s'est installé dans cette belle province d'une part parce que ma femme, elle, est à demi-bretonne, et ensuite parce qu’on ne supportait plus la région lyonnaise à cause des canicules, de l'ambroisie, etc.… etc...
Un coup de gueule peut-être c'est permis.
Ben non les enfants, vous animez une association qui réunit des gens super sympas. Pourquoi voulez-vous que je vous gueule dessus ?
Par courriel le 22 octobre 2024 Jean-Pierre FREY pour la 29ème dimension