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Gilles Milliner Portrait.jfif

Responsable de Clientèle  Originaire de Sein et domicilié à Concarneau depuis toujours ou presque j’ai touché à plusieurs arts avant de me lancer dans l’écriture. Inspiré autant par le cinéma, que par la  littérature ou la bande dessinée, la science-fiction et l’anticipation ont bercé mon imaginaire et les univers à explorer durant de nombreuses années. Et tout naturellement, l’idée de me frotter à l’écriture et de développer mon univers s’est imposée à moi. 

Sein 2068 est donc mon premier roman d’anticipation sorti en novembre 2023 dont les deux suites sont programmées pour fin 2024 et fin 2025. La Bretagne et notamment l’île de Sein sont mes sources d’inspirations dans un monde au bord du chaos, mais pas forcément très loin du nôtre, qui réservera à mes héros de multiples surprises et déconvenues dans leur quête extraordinaire. Les aventuriers devront faire preuve de

résilience et de courage pour tenter de sauver les leurs, restés sous le dôme, mais surtout livrés à eux-mêmes. Un road-movie dystopique à découvrir d’urgence pour ceux qui pensent que tout espoir n’est jamais perdu quelles que soient les épreuves à affronter.

Trois  questions où plus aux autrices/auteurs Finistellaire#4.

  1. Peux-tu te présenter ?

Gilles Milliner, 53 ans, marié, 3 enfants, originaire de l’île de Sein. Après le dessin, la peinture, le passage des 50 ans m’a orienté vers la réalisation d’autres projets, essentiellement l’écriture. Et forcément l’anticipation

2.Comment es-tu venu à la lecture ?( premières lectures en général, en imaginaire)

Comme un peu tout le monde je pense… surtout à l’adolescence et les premières lectures « imposées », puis découverte de Jules Verne, du Horla, de la nuit des temps, de la planète des singes…. La bd aussi beaucoup, m’a permis de découvrir d’autres univers…

3.Ton enracinement dans ce qu'on a appelé les "mauvais genres"(polar et imaginaire) est-il délibéré et fruit d'une passion?

Oui, car c’est le style qui me parle. Le ciné a évidemment une grande part dans cette rencontre et permet de nourrir encore plus cette soif de découverte. J’aime les belles histoires mais davantage les surréalistes, les presque possibles, celles qui nous entraînent au coin de la rue ou au travers des galaxies. J’aime pouvoir imaginer notre monde autrement et l’après aussi.

4.Quels sont tes 5 auteurs favoris (ou plus) en imaginaire ?

Verne, Barjavel, Boulle, Asimov, les grands classiques, mes premiers émois…

5. Lis-tu encore beaucoup malgré tes activités d’écriture ?

Malheureusement non, ce qui est assez frustrant. J’aimerai pouvoir davantage forcément, m’enrichir des autres. Au moins je ne fais pas de plagiats…. En attendant j’achète des livres en me disant qu’ils sont là, à portée de main, prêts à me faire vibrer.

6.Dans l'imaginaire on distingue (le sigle SFFF) science-fiction, fantasy et fantastique, quel est ton genre préféré et pourquoi ?

Genre préféré, Science-fiction. J’ai baigné très jeune entre Star Wars et Alien. Entre la joie d’images extraordinaires et les peurs d’une possibilité morbide. Avant tout et dès le départ la découverte de mondes improbables. Sans oublier Valérian et Laureline. J’ai totalement basculé à ce moment.

7.Quel temps consacres-tu à l'écriture (jour ou semaine ou mois) ?

Beaucoup de temps ! Trop ? Certainement. Mais j’adore la phase de création. Le plan en tête, le plan écrit, puis l’histoire, quelle chance de pouvoir vivre ça. En phase d’écriture je vais produire une quinzaine de pages par semaine. Puis se succéderont 2 phases de réécriture puis de correction. Minimum 1 an sur un projet et encore je dirais que le mieux me concernant avoisine plutôt les 18 mois. Le problème est que je foisonne d’idées et que je dois me canaliser.

8.As-tu d'autres passions ?

Le cinéma, la BD, le dessin, la pêche et les week-ends ou vacances avec ma femme.

9.Quelles difficultés as-tu rencontré pour te faire éditer ? Que penses-tu des gros éditeurs (pratiques) et de l’autoédition ?

Je suis pour l’instant auto édité et cela me va bien en partie. Je pense tout simplement que pour m’offrir le plus de chances possibles il me faut un produit fini et cohérent. Je travaille d’arrache-pied sur le sujet afin de soumettre aux grosses maisons d’éditions mes deux premiers romans. J’aimerai une plus grande couverture que celle que j’ai et me détacher de l’aspect commercial de la distribution pour me concentrer sur la création. Après, je pense que tout question de réseau, de visibilité, de chance, de parrainage de timing, bref de critères pas forcément maîtrisés.

10.La Bretagne, son terroir, ses légendes, la culture celtique comment est-ce venu ? Par tes origines ?

La Bretagne, je suis tombé dedans tout petit et notamment à l’île de Sein. Elle est ma muse, mon point de départ et par conséquent une inspiration forte dans ce que j’écris. Mais j’adore la Bretagne en général, tous ses territoires sont sources d’histoires plus ou moins extraordinaires. 

11. Un coup de gueule peut-être c'est permis.

La place faite aux auto édités dans les librairies, trop souvent pris pour des incultes analphabètes tout juste bons à écrire leur autobiographie ! Alors que beaucoup d’édités ont dû payer pour l’être. Le comble !

 

Reçu par courriel le 2 novembre 2024 Jean-Pierre FREY pour la 29ème dimension

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