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Né en 1984, je suis un ingénieur breton parti à la découverte du monde et en particulier de l'Asie. C'est lors de mon long séjour en Chine que je rédige Noire Neige, mon premier roman de dark fantasy. L'Empire du Milieu est un environnement inspirant, riche en rencontres, et nécessitant une certaine ouverture d'esprit pour comprendre et apprécier cette culture plusieurs fois millénaire et si différente de la nôtre.

De retour en terre natale en 2013, à Quimper, une maison à compte d'éditeur me donne ma chance : Nats Éditions, qui publie Noire Neige en 2014, puis sa suite Noire Mer en 2017.

Mon dernier roman Chimera, orienté science-fiction, est paru le 6 janvier 2021 à compte d'éditeur et réédité en 2023 en autoédition lorsque la maison d'édition a mis la clé sous la porte.

 

Depuis 2023, je me suis également pris au jeu de l'écriture de nouvelles, presque toutes orientées SF.

 

Afin de promouvoir la SFFF et tout particulièrement la science-fiction, je suis adhérent à la 29ème Dimension, une association de SF basée à Quimper. Je participe ainsi activement à l'organisation du Finistellaire, festival des littératures de l'imaginaire, et ce depuis sa toute première édition en 2021.

 

Je suis également connu dans le milieu metal sous le pseudonyme Firefrost.

 

Noire Neige et Noire Mer racontent en détail l'histoire amorcée dans les deux concept-albums sortis avec mon groupe Sinlust, respectivement Snow Black et Sea Black.

 

J'ai également sorti un album solo, Inner Paradox.

 

Enfin, j'ai créé une chaîne YouTube de drum cover, Firefrost Drums, où vous pouvez me voir jouer des morceaux connus à la batterie en y ajoutant ma touche metal.

 

Enfin, je suis un adepte de musculation, mon credo étant « un esprit sain dans un corps sain ». J'applique la discipline de cette pratique dans la vie de tous les jours, ce qui me permet, entre autres, de mener à bien mes projets artistiques jusqu'au bout.

Bibliographie 

  • Noire neige (2014)

  • Noire mer (2017)

  • Chimera (2021)

  • La fin des étoiles (2024)

Trois  questions où plus aux autrices/auteurs Finistellaire#4.

1) Pouvez-vous vous présenter ?

Nicolas Skinner, ingénieur de 40 ans à temps plein et auteur de SFFF à mes heures perdues. J’ai publié 4 romans, dont 2 de dark fantasy et 2 de SF, ainsi qu’une demi-douzaine de nouvelles de SF.

2) Comment êtes-vous venu à la lecture ? (premières lectures en général, en imaginaire)

Je lis depuis très jeune. Dès l’école primaire, je passais la plupart de mes samedis après-midi à la bibliothèque du coin. Après avoir lu en long et en large les classiques jeunesses d’Enid Blyton, j’ai très vite accroché à des lectures plus adultes et dans l’imaginaire, comme Stephen King, Bernard Werber ou encore Asimov.

 

3) Votre enracinement dans ce qu’on appelle les imaginaires est-il délibéré et fruit d’une passion ?

Absolument ! J’aime promouvoir la « mauvaise littérature » de genre, si propice à l’évasion et à la réflexion.

4) Dans l’imaginaire on distingue (le sigle SFFF) science-fiction, fantasy et fantastique, quel est votre genre préféré et pourquoi ?

J’ai une préférence pour la SF, du fait de de son ancrage dans un contexte réaliste, ou tout du moins rationnel, contrairement aux deux autres genres qui font la belle part à l’irrationnel par le biais de la magie et/ou de créatures surnaturelles.

5) Quels sont vos 5 auteurs favoris (ou plus) en imaginaire et en général ?

Robert Charles Wilson, Stephen King, Blake Crouch, Isaac Asimov, Ken Liu.

6) Lisez-vous encore beaucoup malgré vos activités professionnelles et l’écriture ?

Je lis en moyenne un roman par mois. Certains diront que c’est beaucoup, et d’autres très peu… Tout est relatif !

7) Quel temps consacrez-vous à l’écriture (jour ou semaine ou mois) ?

C’est très aléatoire, je peux passer plusieurs mois sans écrire un mot quand je suis entre deux projets d’écriture. En phase d’écriture de roman, j’essaie d’écrire à minima un chapitre par semaine. Et concernant les nouvelles, en général elles sont écrites sur deux ou trois semaines maximum.

 

8) Avez-vous d’autres passions ?

Oui, je pratique la musculation et je joue de la batterie.

9) Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour vous faire éditer ? Que pensez-vous des gros éditeurs (pratiques) et de l’auto-édition ?

Se faire éditer est de plus en plus compliqué. Pour mon premier roman, publié en 2014, j’avais ciblé une trentaine de petits éditeurs, ne me faisant pas beaucoup d’illusion pour les gros, et j’avais reçu deux réponses positives dont une seule convaincante.

Dix ans plus tard, c’est encore plus difficile de se faire éditer car de plus en plus de personnes se mettent à l’écriture, surtout post-covid où les maisons d’édition ont enregistré une augmentation de 30 %, voire 50 % de soumissions de manuscrits, dont une partie écrite pendant le confinement. Et si l’on considère que le prix du papier a doublé en deux ans et donc réduit les marges des petits éditeurs, ces derniers sont forcés de prendre de moins en moins de risques. Et je ne parle pas des IA génératives qui peuvent mâcher le travail…

Bref, c’est pourquoi se faire éditer est si compliqué, et pourquoi l’autoédition est devenue si populaire. Surtout de nos jours : en quelques clics, on peut publier son roman sur internet, tout est devenu très simple.

10) La Bretagne, son terroir, ses légendes, la culture celtique… y êtes-vous sensible ou pas ?

Je ne pense pas qu’il y ait de lien direct entre mes écrits et la culture de ma région, même si j’essaie de placer une partie de l’intrigue en Bretagne lorsque c’est possible, mais aussi dans d’autres lieux où j’ai vécu ou que j’ai pu visiter. On ne parle bien que de ce qu’on connait le mieux, je suppose…

Un coup de gueule pour finir peut-être c’est permis

Pas vraiment un coup de gueule, mais plus un agacement par rapport aux frais d’expédition de la Poste, surtout quand le roman dépasse les 500 g : environ la moitié du prix du livre ! Pas très compatible avec le fait de vouloir promouvoir la culture…

 

Par courriel le 2 octobre 2024 avec nicocael / Jean-Pierre FREY pour la 29ème dimension

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