Richard Deckard, né en 1967, écrit depuis 35 ans, son univers se partage entre la science-fiction et les thrillers technophiles.
Richard, très tôt bercé par les lectures de la bibliothèque verte dans laquelle il découvre Jules Verne, contracte une forme dévorante du virus de la lecture. Chaque sortie à la ville devient prétexte à l’achat de livres. Il arpente alors les sous-sols d’une grande librairie où se cachent des trésors en livre de poche. Très rapidement, il trouve son bonheur dans les romans policiers. Il dévore quasiment l’ensemble de l’œuvre d’Agatha Christie, explore la collection du Masque avec leurs couvertures jaune et noir, lit Exbrayat et bien d’autres.
Puis, au milieu des années 80, il tente l’expérience non sans risque, de lire de la science-fiction et là, c’est la révélation. D’abord, il trouve un moyen a priori inépuisable de subvenir à sa soif grandissante de lecture. Ensuite, il est subjugué par les univers qui se déploient sous ses yeux ébahis. Ainsi, il va écumer les bouquinistes à la recherche de livres plus économiques, car sa bourse n’est pas extensible et il faut bien manger. Il plonge alors avec admiration dans l’univers de Dune de Frank Herbert, dans le cycle de Fondation d’Isaac Asimov, dans les univers foisonnants de Jack Vance et dans les délires schizophréniques de Philip K. Dick. Il en est pour ses frais et les livres vont s’accumuler, s’accumuler pour étancher cette soif.
C’est à peu près à la même époque, bien qu’il ait déjà écrit quelques textes, qu’il va se mettre à vraiment écrire.
Bibliographie
Science-fiction :
Cycle Essence : chaotique par nature:
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Premiers Symptômes (nouvelle)
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First Symptoms (english version)
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Second éveil
Cycle Aïmi:
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Akiz, miroir du désert
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(tome 1 cycle Aïmi)
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Faits et Légendes de l’Aïmi
Cycle Aeternum Lux:
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Stella Viridi 7
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(tome 1 du cycle Aeternum Lux)
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Oranda Montis 2
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(tome 2 du cycle Aeternum Lux)
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Eter Tempus 3
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(tome 3 de Aeternum Lux)
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Omnia Cyaneus 4
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(tome 4 de Aeternum Lux)
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Stella Aureus 4 (sortie à venir en 2024)
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(tome 5 de Aeternum Lux)
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Ultime Migration
Thriller/Polar :
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Illusion d’éclaircie
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Les ignorées
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Un seul regard
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Crépuscule des âmes
Poésie et Photographies :
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Lumières, Ombres & Poésies (avec le photographe Frédéric Augris)
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Inspiration retrouvée (textes et photos de Richard Deckard)
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Sombre & Clair : Poèmes et Chansons
Trois questions ou plus aux autrices/auteurs Finistellaire#4.
1) Pouvez-vous vous présenter ?
Les aléas de la vie vous mènent souvent là où vous ne vous y attendez pas. Si très jeune j’ai été tenté par l’écriture, mon parcours estudiantin et professionnel sont peu en accord avec cela. Parti pour faire des études de sciences naturelles j’ai fini par faire des études d’électroniques qui comme de bien entendu (??) m’ont amené à travailler en tant que formateur en informatique, mathématiques, français, physique, etc. tout en faisant beaucoup de développement logiciel. Enfin je me suis vu gérer un parc informatique, puis diriger une équipe informatique pendant de longues années.
Aujourd’hui, dans une logique toute vulcaine, j’écris des romans de science-fiction, des thrillers, des polars, de la poésie et tout un tas d’autres choses sous 3 pseudos différents !
Entre deux séances d’écriture, je bricole, je cuisine, je photographie, il m’arrive aussi de dormir, de sortir le chien, d’emmener les enfants au sport, de jardiner, de tenter de vendre mes bouquins, de dédicacer, de plaisanter, de rire, de voyager, de partir, de revenir, de divaguer et je respire.
2) Comment êtes-vous venu à la lecture ?( premières lectures en général, en imaginaire)
J’ai contracté une forme dévorante du virus de la lecture en lisant, très jeune, les bibliothèques vertes dont quelques ouvrages de Jules Verne. Par la suite, ne trouvant pas de remède guérisseur et constatant que seule la lecture compulsive allégeait mon mal, je plongeais sans retenue dans les romans policiers (trop courts) du Masque avant enfin de découvrir, ahuri à l’âge de 14-15 ans, dans une librairie, le saint Graal avec mes premiers romans de science-fiction. Et inconscient, je glissais un doigt dans l’engrenage et très vite le bras y passa. La librairie ne pouvant subvenir à mes besoins, infidèle, j’écumais les bouquinistes, repérais les lieux avant de les dévaliser de toutes les œuvres que je n’avais pas encore lues.
3) Votre enracinement dans ce qu'on appelle les imaginaires est-il délibéré et fruit d'une passion?
L’imaginaire, très tôt, m’a attiré. Même si j’ai pendant un temps lu beaucoup de policier, les romans de Jules Verne avaient créé une résonance en moi et elle n’a fait que se renforcer à la découverte de la science-fiction. C’est devenu une passion et très vite, cette passionnante lecture s’est métamorphosée en passion d’écriture, de création d’univers imaginaires plus ou moins ancrés dans une part de réel.
4) Dans l'imaginaire on distingue (le sigle SFFF) science-fiction, fantasy et fantastique ,quel est votre genre préféré et pourquoi?
La science-fiction est mon domaine (genre) de prédilection, celui dans lequel je navigue avec plaisir, soif et envie. Je m’aventure de temps à autre vers la fantasy ayant même un ou deux projets d’écrire un roman de fantasy. Après mon imagination « débordante » sévit la plupart du temps dans la science-fiction faisant fi de mes envies voire de ma volonté d’y déroger.
5) Quels sont vos 5 auteurs favoris (ou plus) en imaginaire et en général ?
Je voulais faire une distinction, ici, car je fais une différence entre autrices et auteurs préférés et les œuvres préférées. Si je citais mes 5 romans préférés sans doute que quelques-uns des 5 auteurs pourraient ne pas apparaître.
Ceci étant dit, si je ne cite pas Philip K.Dick je ne serais pas crédible (n’est-ce pas?) !
Pour les quatre suivants, sans ordre particulier, je citerais Jack Vance, Isaac Asimov, Arthur C. Clarke, Robert Silverberg.
Je vais dire une banalité, mais choisir cinq auteurs est terriblement réducteur et j’aurais aimé citer des autrices et des auteurs francophones parmi tant d’autres.
6) Lisez-vous encore beaucoup malgré vos activités professionnelles et l’écriture ?
Je n’imagine pas cesser de lire. J’ai commencé à écrire quasiment en même temps que la lecture. Il m’apparait primordial, vital, de lire, de trouver le temps de lire, même si, effectivement, je lis moins qu’avant (quand j’étais jeune !).
Donc, oui, je lis de la SF, de la Fantasy aussi, parfois des thrillers, des polars, mais essentiellement de la SF. Par contre, depuis quelques années, je m’évertue à découvrir de nouveaux auteurs et autrices de SF, de m’ouvrir à d’autres mondes, d’autres récits, d’autres personnages.
7) Quel temps consacres-tu à l'écriture (jour ou semaine ou mois)?
J’en ai fait mon métier, donc j’écris plusieurs heures par jour ou en tout cas je me consacre à l’écriture plusieurs heures par jour. Je ne reste pas un jour sans écrire même si ce n’est qu’un paragraphe. De plus dans mon processus d’écriture, je prends énormément de notes dans des carnets, donc j’écris tout le temps. Je m’accorde quelques jours dans l’année sans écriture (vacances ! ) ce qui ne stoppe pas bien évidemment mon cerveau de mouliner en permanence mes histoires en cours ou nouvelles.
8) Avez-vous d'autres passions ?
La photographie que je pratique aussi de manière intensive, le cinéma depuis toujours avec une propension à collectionner les revues de cinéma depuis les années 80.
9) Quelles difficultés avez-vous rencontré pour vous faire éditer ? Que pensez-vous des gros éditeurs (pratiques) et de l’autoédition ?
Personnellement, pour la SF, pour mon cycle Aeternum Lux, j’ai fait l’impasse d’un éditeur, plus par vertige du délai qui allait suivre la soumission sachant que j’avais écrit les deux premiers en une année et que j’étais déjà en train d’écrire le 3. Proposer un cycle m’est apparu un obstacle insurmontable, j’ai donc choisi l’autoédition.
Les difficultés courantes tiennent à une majorité de non-réponses, à quelques réponses négatives laconiques et à beaucoup de temps écoulé (perdu). C’est un peu une relation à sens unique qui s’apparente à s’adresser à un mur. L’écriture étant par nature un travail solitaire, la recherche d’un éditeur peut se révéler très frustrante.
Malgré tout, je ne désespère pas de trouver un jour une maison d’édition pour l’un de mes romans et pourquoi pas pour plusieurs autres.
10) La Bretagne, son terroir, ses légendes, la culture celtique comment y êtes-vous sensible ou pas?
Je suis sensible à la culture celte et celle de la Bretagne m’intéresse et j’ai bien l’intention un jour d’écrire un roman ou deux qui prendraient place sur ce territoire avec un peu de celtitude. Je l’ai déjà fait pour l’Irlande avec mon polar : les ignorées. Cette fois, pourquoi ne pas partir d’une légende ou d’une fable liée à la Bretagne ? Qui sait ?
Un coup de gueule pour finir peut-être c'est permis
Lisez mes livres bordel de m$*ù$ù* !!
Par courriel le 8 octobre avec Emmarich (son prénom breton) Jean-Pierre FREY pour la 29ème dimension